Cadrage :
Ma prise de parole sera essentiellement basée sur un retour d’expérience personnelle de la manière dont j’ai dû, en tant qu’entrepreneur, aider mon entreprise à se réinventer.
Les mots clés seront : optimisme, confiance, choix et arbitrage.
Concluant deux jours de séminaire, j’utiliserai un slideshow court et percutant et diffuserai très peu de data.
Draft de déroulé :
Pour prendre l’assistance à contre-pieds, j’expliquerai dès le départ que c’est moins l’économiste qui s’exprimera que l’entrepreneur que je suis.
Idée de départ :
Mon métier d’économiste-prospectiviste consiste à dessiner le monde qui vient afin de vous aider à construire votre vision de la place que vous souhaitez occuper, préalable à toute prise d’initiative couronnée de succès.
Mais ce n’est pas ce que je vais faire avec vous… je souhaite plutôt partager avec vous mon expérience d’entrepreneur, qui a dû se réinventer en tant que leader dans un environnement incertain pour reconstruire un business model efficace, moderne et adapté au monde qui vient.
Je segmenterai en plusieurs étapes le déroulé de notre « réinvention » :
- Etape n°1 : la mise à l’épreuve (accident ou changement structurel du marché)
- Etape n°2 : l’adaptation dans l’urgence (étape dans laquelle les arbitrages sont cruciaux)
- Etape n°3 : la reconstruction via l’introspection : comprendre ses forces et ses faiblesses, ses qualités et ses défauts pour définir ou redéfinir son cœur de métier et construire la vision et l’ambition qu’on souhaite défendre
- Etape n°4 : la mise en pratique, avec le fait d’assumer le risque de faire confiance. La vision doit être partagée (process pour le faire) et la libre initiative des collaborateurs favorisée (nécessité de créer un espace de liberté… créer les conditions de l’entrepreneuriat dans l’entreprise). Mise en œuvre du principe de subsidiarité (la confiance n’exclue pas le contrôle). Ce dispositif est crucial pour générer un creuset conséquent d’idées et de projets innovants.
- Etape n°5 : le choix / l’arbitrage. L’apprentissage de « savoir renoncer » car prise de conscience collective que l’organisation est sous contrainte (financière, règlementaire, concurrence, temps, compétences, ressources humaines, etc). Ne pas confondre persévérance (nécessaire) et obstination (dangereuse) afin de ne garder que les « bonnes » idées, les projets viables. Nécessité de prendre de la hauteur, du recul pour ne jamais se laisser déborder.
Le tout sera agrémenté d’exemples (personnel et extérieur) et illustré ponctuellement par une vision plus macroéconomique.