Son salaire s’est élevé à 5,42 millions d’euros en 2015. Est-ce justifié ?
OUI ! Alors qu’il aura tout juste fêté ses 62 ans, Henri de Castries va céder son fauteuil le 1er septembre prochain à Thomas Buberl, le patron de la filiale allemande d’Axa. Après vingt-sept années de maison, dont seize comme président, le moment est opportun pour vérifier s’il a mérité sa plantureuse rémunération.
Selon les experts de PrimeView, cela ne fait aucun doute. Certes, le P-DG est mieux rémunéré que la moyenne de ses collègues du CAC 40 (PX1-4 441,87 0,80 %) (4,2 millions d’euros). Mais ses performances à la tête de l’assureur sont aussi supérieures.
En cinq ans, le chiffre d’affaires du groupe est ainsi passé de 86,1 milliards à 98,5 milliards d’euros, tandis que les profits grimpaient de 4,2 milliards à 5,6 milliards d’euros. Quant au dividende, si cher aux actionnaires (1,10 euro par action), il a presque retrouvé, l’an dernier, son niveau d’avant la crise des subprimes en 2008.