Un an et demi après la première parution de cette lettre sur le diagnostic et les conséquences du surendettement public, force est de constater que la réalité nous a malheureusement donné raison. Après une année tourmentée, il nous a semblé intéressant de faire à nouveau le point sur ce thème qui restera une actualité brulante durant la décennie. En effet l’année 2011 a fait revenir sur le devant de la scène les inquiétudes sur la soutenabilité de l’endettement public, tant aux Etats-Unis qu’au sein de la zone euro. Ces craintes, renforcées par la cacophonie politique gangrénant le Vieux Continent, ont pesé sur les marchés financiers, le tout dans un contexte de récession à venir en Europe et de ralentissement généralisé de l’économie mondiale.
Sommaire :
I. Comparaison historique : comment réagissent les finances publiques après une crise financière ?
II. En quoi la hausse de l’endettement public est-elle inédite dans l’Histoire ? Par son caractère généralisé au monde entier.
III. Même si la problématique est globale, les pays émergents restent pour l’instant des acteurs mineurs sur le marché de la dette publique, ce qui les protège à moyen terme.
IV. Jamais dans l’Histoire les pays industrialisés n’ont été autant sous pression.
V. Historiquement, le poids de l’endettement public devient insoutenable pour la croissance à partir de 90% du PIB, or…
VI. Quels pays apparaissent les plus fragiles aujourd’hui ?
VII. Le Japon, l’Espagne ou le Royaume-Uni seront les prochaines victimes des agences de notation.
VIII. Est-il réellement possible de faire baisser le taux d’endettement des Etats ?
IX. Conséquences sur les marchés financiers ? Pas de krach obligataire, mais des marchés actions durablement pénalisés.